dimanche 8 janvier 2012

25 juin 2010 : Le Départ



8h28 

Dans le taxi


Aujourd’hui, c’est le grand jour !

Mon circuit sur les rives du Nil va commencer ! A travers ce voyage, je compte étudier le Nil : ses crises et ses enjeux depuis le  XXème.

Il est 8h28, je suis dans le taxi et je remercie ma clé 3g+ grâce à laquelle je peux envoyer cet article ! Mon vol est « prévu » pour 11h30 (en espérant qu’il ne soit pas en retard…). Je n’ai jamais beaucoup aimé les aéroports.







































10h49
En attendant l’embarquement

Roissy, point de départ (© Pierre COQUIL)
Le fameux hub européen  est vraiment mal organisé, plus d’une heure et demie d’attente pour enregistrer les bagages et un personnel peu cordial. Mais enfin, je peux me poser un peu avant d’embarquer.  J’en ai profité pour m’informer un peu sur le voyage au fil du Nil que j’allais faire. L’eau est une ressource rare et précieuse sur Terre. En effet, il n’y a que  2.6% d’eau douce dont seulement 0.6% à l’état liquide (0.2% en eau de surface).  Et des études montrent que la qualité de l’eau se détériore et avec l’augmentation de la population, sa consommation augmente. Cette eau est répartie de manière inégale dans le monde. Les besoins en eau sont assurés principalement dans des zones développés. (L’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie et la Nouvelle Zélande). Et il y a également des manques d’eau à certaine période de l’année dans des pays développé notamment  le long de la côte Atlantiques. Alors que dans des zones très touristiques comme autour de la Méditerrané, l’eau est utilisé abondamment dans les cultures ou pour les terrains de golf par exemple.
Il y aurait plus de 1.5 milliard de personnes vivant dans un pays en état de stress hydrique (Il y en aura 3 milliard en 2025). Le stress hydrique engendrera aussi des problèmes économiques ou alimentaires ; l’eau étant utilisée à 70% dans l’agriculture et à 20% dans l’industrie ; et seulement  10% pour les usages des ménages. Je me demande en quoi une ressource naturelle telle que l’eau, notamment celle du Nil,  peut-elle mettre en péril un équilibre géopolitique déjà fragile ? 
Je pense tout d’abord voir toutes les crises qu’il y a autour du Nil. L’histoire du conflit, les accords signés, les problèmes environnementaux et sanitaires… Puis j’aimerais m’informer sur les enjeux du grand cours d’eau : les projets, la politique….
Ah ! Voilà mon avion qui arrive, j’espère que le vol se déroulera sans accroche. Demain, je vous présenterais en détail le Nil une fois posé dans mon hôtel à Alexandrie.

samedi 7 janvier 2012

25 juin 2010 : Arrivée en Égypte


Alexandrie

22h43 (heure locale) : Dans un hôtel

Alexandrie me voilà ! Arrivé à Alexandrie après un vol sans encombre, j’ai pu rejoindre mon hôtel, y déposer mon sac pour admirer le célèbre port égyptien.

Port d'Alexandrie (© Alexandra Caussard)

J’ai donc pu admirer  le Nil, le fameux fleuve africain ! C’est le deuxième plus long  du monde avec ses 6 671 km traversant plus de neuf pays, c’est la seules voie navigable entre l’Afrique « Noire » et la méditerranée. Le Nil  nait  de la rencontre du Nil blanc qui vient des Grands Lacs d’Afrique centrales et du Nil Bleu qui prend source en Éthiopie au lac Tana. La source du Nil blanc se trouve près du Lac Kivu entre le Rwanda et le Congo et du Lac Victoria (en Ouganda, Kenya, Tanzanie). Le Nil bleu et le Nil blanc se rejoigne à Khartoum, capitale du Soudan. Ensuite, le Nil se déverse dans la mer Méditerranée en formant un Delta. Selon la légende, le Nil serait un lotus et son delta serait sa fleur.
160 millions de personnes (dont 81 millions d’égyptiens)  dépendent de ses eaux salvatrices. Le Nil maintient la vie sur ses rives uniques entre désert et oasis, il étanche la soif, arrose les cultures et permet la production d’électricité. La Nil a fait la gloire de l’antique civilisation égyptienne. Toutes les grandes villes étaient construites sur ses rives et la vie se faisait au rythme de ses crues. En effet, le limon qui se dépose enrichit les terres cultivables. Enfin, le Nil avait une dimension religieuse, les Égyptiens vouaient  un culte et le personnifiaient  sous le nom du Dieu Hâpy souvent sous la forme d’un personnage aux traits androgynes. Son corps est masculin mais il a des seins. (Le meilleur des deux genres) Le Nil est depuis longtemps une ressource capitale !
Cette aménité est une source d’enjeux  dans un monde où l’eau douce est rare. Ainsi l’équilibre fragile géopolitique des pays bordant le fleuve est sans cesse remis en cause. Ces pays : l'Égypte, le Soudan, l'Éthiopie, l’Ouganda, la Tanzanie, le Kenya, la Rwanda, le Congo et le Burundi connaissent une démographie dynamique, leur besoin en eau augmente. Mais ils font face à une contrainte naturelle : le débit du fleuve qui se limite à environ 24 milliards de m3/an. 

Sur la côte d'Alexandrie (© Alain Guilleux)

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