samedi 7 janvier 2012

25 juin 2010 : Arrivée en Égypte


Alexandrie

22h43 (heure locale) : Dans un hôtel

Alexandrie me voilà ! Arrivé à Alexandrie après un vol sans encombre, j’ai pu rejoindre mon hôtel, y déposer mon sac pour admirer le célèbre port égyptien.

Port d'Alexandrie (© Alexandra Caussard)

J’ai donc pu admirer  le Nil, le fameux fleuve africain ! C’est le deuxième plus long  du monde avec ses 6 671 km traversant plus de neuf pays, c’est la seules voie navigable entre l’Afrique « Noire » et la méditerranée. Le Nil  nait  de la rencontre du Nil blanc qui vient des Grands Lacs d’Afrique centrales et du Nil Bleu qui prend source en Éthiopie au lac Tana. La source du Nil blanc se trouve près du Lac Kivu entre le Rwanda et le Congo et du Lac Victoria (en Ouganda, Kenya, Tanzanie). Le Nil bleu et le Nil blanc se rejoigne à Khartoum, capitale du Soudan. Ensuite, le Nil se déverse dans la mer Méditerranée en formant un Delta. Selon la légende, le Nil serait un lotus et son delta serait sa fleur.
160 millions de personnes (dont 81 millions d’égyptiens)  dépendent de ses eaux salvatrices. Le Nil maintient la vie sur ses rives uniques entre désert et oasis, il étanche la soif, arrose les cultures et permet la production d’électricité. La Nil a fait la gloire de l’antique civilisation égyptienne. Toutes les grandes villes étaient construites sur ses rives et la vie se faisait au rythme de ses crues. En effet, le limon qui se dépose enrichit les terres cultivables. Enfin, le Nil avait une dimension religieuse, les Égyptiens vouaient  un culte et le personnifiaient  sous le nom du Dieu Hâpy souvent sous la forme d’un personnage aux traits androgynes. Son corps est masculin mais il a des seins. (Le meilleur des deux genres) Le Nil est depuis longtemps une ressource capitale !
Cette aménité est une source d’enjeux  dans un monde où l’eau douce est rare. Ainsi l’équilibre fragile géopolitique des pays bordant le fleuve est sans cesse remis en cause. Ces pays : l'Égypte, le Soudan, l'Éthiopie, l’Ouganda, la Tanzanie, le Kenya, la Rwanda, le Congo et le Burundi connaissent une démographie dynamique, leur besoin en eau augmente. Mais ils font face à une contrainte naturelle : le débit du fleuve qui se limite à environ 24 milliards de m3/an. 

Sur la côte d'Alexandrie (© Alain Guilleux)

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